De la pudeur (2)

Je ne sais effectivement pas comment commencer. Je pourrais faire comme beaucoup, c’est à dire de commencer ce récit dans l’enfance, y parler de mes joies peines et traumatisme. Mais si il y a bien quelques chose que j’ai compris c’est que le premier livre d’un amateur, c’est souvent une sorte de déballage, un peu pompeux, largement auto centré et donc, une sorte de thérapie pour son auteur. alors oui, ça peut servir, l’expérience acquise des uns peut être de l’expérience à lire pour l’évolution des autres. Je ne cracherais donc pas sur cette forme de littérature.

Tous les goûts sont dans la nature. Longtemps je me suis posé plein de question, sur ce que je pouvais apporter, ce que je pouvais ajouter, sur ce que je pouvais déballer comme vérité, enfin, la mienne, sur les personnes que je voulais y faire apparaître, s’il était bon de dénoncer, voir lapider littéralement certains protagoniste de mon histoire. Sujet de longues réflexions. J’avoue ne pas avoir fini cette étude, c’est tellement complexe, et finalement chaque récit s’inspire de fait réelle, et s’ils ont la prétention de parler de vérité, alors c’est simplement la vérité du rédacteur. Oui, il n’y a pas de vérité, mais des vérités puisque nous autres, êtres humains, sommes des êtres sensés, et donc prisonnier de la perception physique et moral de nos sens. Je ne ferai pas donc ici le récit de mon parcours véritable, mais peut être tout simplement une sorte d’illustration, mêlé de vrai et de faux. Franchement, je serai même plus sur l’idée que j’avais d’écrire l’histoire d’un type qui ne sait pas quoi écrire et qui au détour des lignes rencontrait lui même son récit.

De la pudeur, voilà ce qui me retiens particulièrement, car écrire son histoire ou quoi que ce soit d’autre, c’est se mettre à nu. Que l’on parle de sois ou que l’on propose une fiction, il y a qu’on le veuille ou non, un parti pris, l’expression de nos considérations intérieur, la mise en exergue de nos valeurs fondamentales et donc une parcelle bien souvent méconnue de ceux qui pourraient nous connaître véritablement. loin de moi l’envie de surprendre ou de choqué, mais il semble que cela soit une chose lié à l’exercice. Il me serait impossible de dissimulé ici ma haine de certaines logique, l’amour de certain vice ou bien mon indifférence au communs. Alors… Gaz !

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